Théodore Cahu est né à Beaugency en 1853.
Officier diplômé de l’école de cavalerie de Saumur et diplomate pour le gouvernement français, il quitte l’armée en 1883 pour se consacrer à l’écriture.
Théodore Cahu est un fervent partisan de Georges Boulanger, ministre de la Guerre et politicien dont les idées ébranlent la Troisième République.
Il devient alors vice-président de la Société des Gens de Lettres. Il signe des articles dans différents journaux dont Le Figaro, La Cocarde et Le Gaulois.
Sous le pseudonyme Théo-Critt, Théodore Cahu écrit de nombreux ouvrages de genres différents : romans légers, souvenirs militaires sur un ton humoristique, romans patriotiques et revanchards, romans d’anticipation… ainsi que plusieurs biographies de personnages historiques (Bertrand du Guesclin, Jeanne d’Arc, Richelieu…) pour les enfants.
« J’ai toujours du plaisir à revoir Beaugency Son calme reposant apaise mes soucis J’aime ses monuments, sa tour, sa grosse horloge Indulgente prison où le chemineau loge J’aime, devenu vieux, me voulant quelque bien, Son Hôtel Saint-Étienne où l’on mange si bien Et puis, je me souviens, cette ville endormie Connut mes premiers pas, vit ma première amie. » Théodore Cahu |
Son fils Raymond est porté disparu au front, le 15 juin 1915. La médiathèque d’Orléans conserve toujours les lettres que le jeune sous-officier écrit à sa famille pendant la Première Guerre mondiale. Ne pouvant se résoudre à sa mort, Théodore Cahu recherche sans relâche son fils parmi les blessés et les prisonniers de guerre jusqu’en 1920.
Élu conseiller municipal de Beaugency en 1919, Théodore Cahu s’éteint en 1928.