La piste cyclable reliant Beaugency à Villorceau a été rénovée sur toute sa longueur. Une opération réalisée conjointement par les deux communes qui ont mis en commun matériels et agents.

 En 2001, Beaugency et Villorceau faisaient figure de précurseurs en créant, avec l’aide du Conseil départemental du Loiret, une liaison douce entre les deux communes. Deux pistes cyclables à sens unique, situées de chaque coté de la RD 919, permettent de parcourir le kilomètre et demi qui sépare Villorceau de l’entrée de Beaugency. Un itinéraire destiné à sécuriser les déplacements des villorcéens, notamment collégiens et lycéens.

Hélas, au fil du temps, par manque d’entretien, la piste avait été gagnée par la végétation. Dans le cadre de son schéma de développement des liaisons douces, la Ville de Beaugency a donc proposé à sa voisine de remettre en état la piste.

Beaugency s’est dotée dès septembre 2021 d’un schéma directeur des liaisons douces pour encourager l’usage du vélo. Outre les aménagements internes à Beaugency, nous voulons aussi développer les connexions avec nos villes voisines pour favoriser les déplacements du quotidien vers les établissements scolaires, les activités du mercredi, le travail, le médecin ou les commerces » explique Jacques Mesas, maire de Beaugency et vice-président du Conseil départemental du Loiret.

Une main tendue qu’a saisi le Maire de Villorceau, Daniel Thouvenin, partenaire de l’opération. Cette démarche avait été initiée avec la liaison vers Tavers en 2023 et un projet de piste cyclable doit également voir le jour en 2024 au sud de la Loire jusqu’au stade Maurice Dubreuil avec l’ambition de pouvoir rejoindre, à terme, avec l’aide de la Communauté de communes des Terres du Val de Loire, Lailly-en-Val et Saint-Laurent-Nouan.

Ce sont des travaux légers qui ont été réalisés avec un arasement des accotements pour évacuer l’excédent de terre et retrouver ainsi la largeur initiale de 1,25 mètre de piste par coté. Le coût a été limité grâce « à un exemple de coopération entre communes » de l’avis de Jacques Mesas : les communes ont en effet mis en commun pendant deux semaines leurs agents techniques, leurs camions et leurs engins de chantier. Un état des lieux est désormais en cours pour identifier les sections qui auraient besoin d’être réparées et le Conseil départemental du Loiret a été sollicité pour sécuriser quant à lui la traversée du pont de l’autoroute.