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Atelier développement urbain du lundi 27 mai

A la suite des réunions publiques organisées dans le cadre de la procédure de révision du plan local d’urbanisme, la municipalité, soucieuse de percevoir plus précisément les regards et avis de la population concernant l’avenir de la commune, ses atouts, les menaces et les opportunités, a proposé des ateliers de concertation lundi 27 mai à la Maison des associations.

Une quarantaine de participants ont répondu à l’invitation de la municipalité et sont venus réfléchir et exprimer leurs idées sur le développement du centre-ville, des quartiers, de l’habitat et de la démographie, mais aussi sur l’économie et le patrimoine culturel et naturel. Cinq tables de 4 à 8 personnes se sont constituées et ont échangé durant plus d’une heure à propos de ces thèmes, suggérés par l’animateur.

A l’issue, un porteur de parole a été nommé pour chaque table pour exposer à l’ensemble de la salle une synthèse des pistes partagées par son groupe. Différentes thématiques et interrogations majeures ont ainsi pu être soulignées :

  • Démographie :
    • L’augmentation de la population à 8500 habitants
    • L’accroissement du nombre de logements – constructions et la qualité de vie
    • L’adaptation des structures et équipements publics à une hausse de la démographie
    • L’identification des dents creuses sur le plan de zonage
  • Centre-ville :
    • Le développement et le dynamisme commercial
    • La place des familles, des jardins et des espaces verts
    • La mixité sociale et la qualité de vie, l’équilibre des types de logements
    • Les actions à mener sur les vacances des logements et des commerces
    • Des interrogations sur le plan de circulation et la problématique du stationnement
    • La piétonisation du centre-ville
  • Quartiers :
    • Leur dynamisme
    • La circulation dans les quartiers nouveaux et entre les quartiers
    • La connexion avec les Côteaux
    • L’aménagement de la gare et du parking pour favoriser les transports durables
    • Les entrées de ville en friches
  • Liaisons douces :
    • La sécurisation des zones mixtes autos-vélos
    • Les déplacements piétons entre quartiers nord et centre-ville
    • La création d’une ou de plusieurs zones de rencontre piétons-vélos-autos pour favoriser les mobilités partagées
    • L’offre médicale excentrée
  • Environnement :
    • La place pour les panneaux solaires dans le centre ancien dans le cadre de l’Avap
    • La ZAC des Capucines et la notion d’éco-quartier
    • L’emploi des pesticides, notamment en bords de Loire
    • La circulation et le stationnement en lien avec le labyrinthe de maïs dans la zone Val de Loire
    • L’avenir des quais utilisés aujourd’hui par les voitures
    • La différence entre zone agricole et zone naturelle
    • Les zones agricoles à préempter ou non
  • Patrimoine et tourisme :
    • La signalétique à améliorer
    • Les touristes Loire à vélo à capter
    • L’ouverture du château et l’avenir des collections
  • Economie :
    • La marge de manœuvre sur les friches industrielles ?
    • Les entreprises à attirer
    • Le type d’activité économique à développer
    • L’autorisation du Lidl avant la révision du PLU

Ces divers sujets ont été listés et soumis à l’architecte en charge du projet de révision du plan local d’urbanisme, afin qu’il puisse directement apporter quelques éléments de réponses. Après avoir expliqué que le plan local d’urbanisme constituait un cadre dans lequel les élus peuvent mener des projets, ou plutôt une boîte à outils où trouver les moyens de répondre aux besoins de la population, et qu’il était modifiable avec des procédures simplifiées, il a engagé un temps d’échange avec le public riche en informations et en rebonds !

Sur la circulation, Régis Gullon s’est par exemple demandé si c’était à la ville avec son caractère médiéval de s’adapter aux voitures, ou à celles-ci de s’adapter à la cité ? Il a rappelé que l’objectif des élus était clairement de préserver le centre. Que des parkings de proximité comme celui du mail s’avéraient bien pratiques. Et que l’éventualité d’un centre fermé aux automobiles n’était pas exclue du PLU : « Ce genre d’action vient dans un second temps ».

Il abonde sur la nécessité d’envisager des parcours résidentiels complets, qui prévoient des logements diversifiés, du studio à la maison avec terrain, en passant par l’appartement. Sur les logements vacants, l’architecte a estimé que le plan local d’urbanisme n’aurait pas réellement d’impact puisqu’il ne gérait pas l’intérieur des bâtiments. « C’est plutôt fonction du marché. »

En revanche, l’attractivité du centre-ville lui semble un enjeu essentiel : comment favoriser la remise aux normes de logements anciens et peut-être trop petits tout en respectant le cachet du centre médiéval, avec ses problématiques de circulation et de stationnement ? « Des procédures publiques permettent d’agir en ce sens, après la révision du plan d’urbanisme. »

Il a par exemple été décidé de ne pas contraindre un propriétaire en centre-ville à disposer d’un emplacement de parking pour éviter que des garages ne se créent en rez-de-chaussée, qui pourraient défigurer la qualité architecturale de l’ensemble. Quant à la gestion des espaces industriels, la place des espaces verts dans ces zones, le type d’activité à accueillir et l’avenir des friches aux entrées de ville, ces points paraissent ressortir davantage du projet de territoire que de la révision en cours du plan local d’urbanisme qui pourra évoluer en fonction de l’importance des projets portés par la municipalité.

D’une manière générale, une problématique ressort concernant les parkings, qu’il s’agisse d’accéder au centre-ville ou des bords de Loire. Y a t-il une contradiction avec la volonté de valoriser le paysage, les cônes de vue ? Comment réglementer ces secteurs ? Dans l’ensemble, l’architecte recommande de pousser plus avant des études de circulation et de stationnement, qui apporteraient ultérieurement un complément au plan local d’urbanisme révisé.

Après avoir discuté de la gare dont les accès et le stationnement ne donnent pas entière satisfaction, l’architecte a recentré les débats sur les orientations choisies par les élus de la majorité municipale, de fixer un objectif raisonnable de 8500 habitants à terme. Un objectif qui comprend l’exploitation d’une partie des dents creuses – « il faut empêcher le développement en étoile » -, l’aménagement en cours de la zone des Capucines, et la reconquête progressive de logements vacants en centre-ville.

L’atelier ayant duré largement plus 3 heures, il a été convenu de fixer une nouvelle date pour aborder, cette fois, le thème de l’environnement. A noter le souhait d’habitants, d’ici là, que soit rappelé l’agenda du projet de révision du PLU, de pouvoir identifier clairement les dents creuses sur les plans de zonage (ce sera fait à la prochaine réunion), et de bénéficier d’une restitution.

Une nouvelle date est donc proposée pour aborder la question environnementale (paysages, biodiversité, zones naturelles, ressources…), le mercredi 12 juin à 17 heures, salle Lucien-Delacour, en mairie.

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