De nouveaux cas d’influenza aviaire hautement pathogène ont été détectés chez les oiseaux sauvages et dans des élevages commerciaux en Europe.
Compte tenu de cette situation inquiétante, l’agence nationale de sécurité des aliments, de l’environnement et du travail (Anses) ainsi que l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) ont été saisis en urgence afin d’évaluer la nécessité de relever le niveau de risque pour la France tel que prévu par l’arrêté du 16 mars 2016 relatif aux niveaux du risque épizootique en raison de l’infection de l’avifaune par un virus de l’influenza aviaire hautement pathogène et aux dispositifs associés de surveillance et de prévention chez les volailles et autres oiseaux captifs. Ce niveau de risque était jusqu’à présent qualifié de « négligeable ».
Par arrêté ministériel du 16 novembre 2016 (voir » Documents associés »), le niveau de risque est « élevé » dans les zones à « risque particulier » dont le sud du Loiret et « modéré » sur le reste du territoire métropolitain.
Les mesures applicables dans les zones à risque « élevé » devront être respectées dans 22 communes du Sud du Loiret (Ardon, Baule, Beaugency, Cerdon, Clery-Saint-André, Coullons, Dry, La Ferté-Saint-Aubin, Isdes, Jouy-le-Potier, Lailly-en-Val, Ligny-le-Ribault, Marcilly-en-Villette, Mézières-lez-Cléry, Saint-Cyr-en-Val, Sennely, Tavers, Tigy, Vannes-sur-Cosson, Vienne-en-Val, Villemurlin). Celles applicables dans les zones à risque « modéré » devront être suivies dans le reste du département.
Par ailleurs et depuis le 1er juillet 2016, l’arrêté du 08 février 2016 relatif aux mesures de biosécurité est obligatoire : il impose notamment le confinement en bâtiments ou la protection par des filets des élevages non-commerciaux (basses-cours) dans les zones à risque élevé. En zone à risque élevé, le confinement (ou la protection par des filets) s’applique aussi aux élevages commerciaux, mais une dérogation peut être accordée sous couvert de réduction des parcours et validation du plan de biosécurité par une visite du vétérinaire sanitaire. Par ailleurs, les rassemblements de volailles sont interdits en zone à risque élevé. De plus, la mise en mouvements des appelants et les lâchers de pigeons sont interdits sur tout le territoire métropolitain. Enfin, le lâcher de gibiers est interdit en zone à risque élevé ; il est possible dans la zone à risque modéré sous couvert de mesures de traçabilité.
Ces mesures sont susceptibles de modifications en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique et des avis de l’Anses et de l’ONCFS qui sont encore en attente.
Retrouvez plus d’infos sur les les consignes de vigilance liée au risque aviaire dans » Documents associés ».